À l’écoute de nos propres émotions après le décès d’un proche

La mort d’un être cher est vécue de manière différente d’un individu à un autre. Dans tous les cas, l’objectif est de guérir le plus vite possible d’un tel choc émotionnel pour éviter des conséquences négatives pour sa propre vie. Nous allons vous donner les différentes étapes de l’évolution des émotions et des sentiments durant le deuil. Nous allons aussi vous montrer dans quel cas faire appel à un psy peut être indispensable.

​​Participer activement à la préparation des obsèques

​​Le meilleur moyen d’accélérer le processus de guérison, c’est de s’occuper lors des obsèques. Outre le fait d’occuper l’esprit et le corps, le sentiment de donner un dernier hommage à l’être cher décédé en faisant en sorte de lui accorder le happy end qu’il mérite est un baume au cœur dont il ne faut pas se priver. Arrêtez-vous de temps en temps pour vous laisser envahir par la tristesse, mais continuez à aller de l’avant et à achever la tâche qui vous a été confiée. Laissez paraitre vos émotions, en délivrant par exemple des messages qui accompagnent des fleurs ou en commandant une plaque funéraire. D’ailleurs, Si vous avez besoin d’une plaque pour tombe, vous pouvez regarder du côté de chez plaquedeces.fr

​​Si vous arrivez à tenir le coup jusqu’aux obsèques, vous avez déjà franchi un énorme pas dans votre processus de deuil. Cependant, nous vous mettons en garde contre ce qui peut arriver après les obsèques. Pour certaines personnes effectivement, c’est ce calme qui arrive soudain lorsque tout le monde est parti qui peut tout réenclencher.

​​L’évolution des sentiments après la mort d’un proche

​​Chaque personne vit le deuil à sa manière, mais on retrouve chez la plupart une succession de ces différentes étapes :

​​Le choc

​​On dit souvent qu’on est « en état de choc » lorsqu’on est impuissant en entendant la mort d’un proche. Nous ressentons une volonté d’exploser, mais notre corps ne semble pas être en état. C’est comme s’il était rendu immobile par une force invisible.

​​Le déni

​​ Nous n’acceptons pas ce qui arrive. On veut continuer notre vie comme si de rien n’était et quelque part dans notre esprit, on souhaite repousser l’information autant que possible. On continue par exemple d’espérer que la personne franchisse d’un instant à l’autre le seuil de la porte et on se prépare même à l’accueillir.

​​La colère

​​Nous sommes en colère contre le monde entier, à commencer par les médecins qui n’ont pas fait leur travail correctement, puis une tierce personne impliquée même de très loin à ce qui est arrivé. Nous pouvons même être en colère contre Dieu et notre foi.

​​Les questions

​​La colère est tombée, mais nous nous posons des questions sur ce qui s’est passé et sur ce qui aurait dû se passer. Cette sensation est intimement liée à la colère puisque si nous trouvons un coupable pendant cette période de grande réflexion, nous allons lui en vouloir énormément.

​​La tristesse

​​Nous sommes tristes, nous sommes déçus et nous pensons même vouloir mourir avec lui ou à sa place. Nous nous disons que nous ne pouvons pas vivre sans la personne décédée et nous mettons en cause notre propre avenir. C’est lors de cette étape que les signes de dépressions commencent à apparaitre pour les individus les plus fragiles.

​​La résignation et l’acceptation

​​Lorsque nous arrivons à cette étape, c’est ce que nous avons entamé notre guérison. Nous nous résignons à accepter ce qui arrive et nous commençons à dire que nous devons aller de l’avant. Nous commençons à ne plus retenir que les bons souvenirs d’elle.

​​La reconstruction

​​Cette dernière étape est le signe que nous avons presque totalement guéri. Nous commençons à refaire notre vie sans l’être cher. Nous commençons à nous débarrasser petit à petit de ses affaires et commençons par exemple à déménager puisqu’il n’est plus nécessaire d’avoir un espace de vie aussi grand.

​​Quand faut-il faire appel à un thérapeute ?

​​Nous avons pu voir tout à l’heure les différentes étapes que doit traverser une personne pour faire son deuil. Il est alors évident qu’il faut faire appel à un psy ou à un thérapeute lorsque la personne est bloquée dans l’une des étapes en particulier et ne semble pas pouvoir avancer. Cependant, il existe aussi d’autres signes :

​​Des difficultés à s’exprimer

​​L’une des meilleures façons d’arriver au stade d’acceptation est de parler de ce qu’on ressent. Certaines personnes peuvent avoir du mal dans ce domaine. Un psy peut dans ce cas débloquer la situation.

​​Des problèmes relationnels

​​Lorsque nous redirigeons la colère que nous ressentons vers les personnes aux alentours et que nous n’arrivons pas à franchir cette étape, il serait peut-être temps de faire appel à un thérapeute.

​​Des difficultés à se prendre en main et à prendre en main son avenir

​​C’est ce qui arrive lorsque nous sommes coincés entre la tristesse et l’acceptation. Nous ne sommes pas capables de nous résigner et d’accepter. Nous ne pourrons ainsi pas nous reconstruire sans la personne décédée. Un psy peut nous remettre sur la bonne voie.

​​Des problèmes de santé physique

​​Certaines personnes semblent d’apparence bien vivre un choc émotionnel, mais des problèmes au niveau de sa santé physique vont affirmer le contraire. Des maux de tête, du stress, des insomnies, voire des maladies plus graves peuvent apparaitre. C’est le signe d’un mal émotionnel profond. Un thérapeute est plus que nécessaire.